Au cours d’une semaine pluvieuse, sur les rives du lac de Genève, deux des plus fameuses histoires d’épouvante jaillirent des plumes de Mary Shelley ("Frankenstein") et de John Polidori ("The Vampyre"), ce dernier était le médecin de Lord Byron.
La vampiromania a donc vu le jour à Genève et, avant d’envahir tous les arts, a fait escale à l’opéra avec Heinrich Marschner qui cherchait une expression musicale de l’obscurité et du démoniaque. Il a fait suite au "Freischütz" de Carl Maria von Weber et ouvert la voie �à Richard Wagner. "Der Vampy"r est l’archétype du romantisme allemand qui donne la chair de poule. Le prometteur jeune metteur en scène Antú Romero Nunes nous entraîne au cœur du mythe du vampire dans ses différentes formes d’expression et répond à nos besoins de frissons. Au moment où Genève fête le bicentenaire de Frankenstein – démiurge des Lumières – il serait dommage de ne pas venir frissonner à l’Opéra des Nations.
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